Lors du conseil municipal du 30 septembre 2013, lors de mon intervention, le groupe Initiatives Dijon s’est opposé au maire de Dijon à propos de la vente d’un bien important de la ville de Dijon.
Une fois de plus, pour boucler son budget, le maire de Dijon nous a proposé la vente d’un des bons immeubles de la ville (rue Jeannin, rue Lamonnoye, rue Longepierre).
Ce qui nous fait tiquer dans cette cession –qui nous apparaît hâtive et mal préparée – c’est son prix qui à l’évidence semble relativement faible. Un prix qui est même inférieur à l’estimation de France Domaine.
Dans le passé, lors des premières ventes des « bijoux de familles » (comme les hôtels particuliers Chambellan, Aubriot, Cariatides, cellier des Morimons, …) à un amoureux des vieilles bâtisses remplies d’histoire, ce que nous avions reproché au Maire, c’était le manque de transparence des opérations dans sa « gestion dynamique du patrimoine ».
Aujourd’hui, ce qui dicte notre position, c’est le risque de voir se créer à Dijon un marché spéculatif de vente à la découpe : par le biais d’un prix de cession trop faible à des marchands professionnels, la ville de Dijon participe en effet, à travers ces ventes, à l’établissement de ce type de marché. Ce phénomène ne manquera pas de se produire naturellement, à l’image de ce qui se passe actuellement pour l’ancien immeuble du rectorat que la ville vient de vendre.
Pour notre part, nous nous refusons d’engager plus avant les Dijonnais dans une forme quelconque de spéculation immobilière. La spéculation financière avec les emprunts toxiques ne semble pas avoir échaudé le Maire de Dijon !
Franck Ayache
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Est-ce que l'on pense à l'acquisition de terrains pour la construction d'immeubles sociaux?
Vendre à bas ptix les immeubles de la ville et acheter cher les terrains aux particulires ne me semble pas un bon calcul.